Etant donné que la plupart des clients de la marque surfe déjà sur le web et achète en ligne, plus particulièrement aux États-Unis et au Japon, Fauchon se devait de développer sa présence sur Internet. Sans compter le fait que la marque est déjà présente dans 31 pays , l’objectif est donc d’amener les commandes en ligne sur tous les marchés européens au même niveau que celles générées outre-Atlantique.

Par ailleurs, une équipe Internet uniquement consacrée à la vente en ligne est prévue à cet effet. L’investissement, dont le montant reste confidentiel, est jugé « en ligne avec la dimension stratégique du projet ». Le catalogue unique qui existait jusqu’ici devrait se dédoubler, avec une présentation BtoB et une autre BtoC, avec une mise à jour permanente des produits. Fauchon compte ainsi rattraper le retard qu’elle avait pris sur Internet, comme la plupart des marques de luxe. Cependant, elle continue d’avoir une distribution sélective, la marque pourrait signer quelques partenariats avec des sites marchands, mais triés sur le volet pour ne pas diluer l’image de luxe des produits.

Cela fait maintenant un an que Fauchon propose ses produits en ligne, la marque entend donc louer ses bases de données auprès de partenaires pour lancer des campagnes d’e-mailing et travailler sur la coregistration. Un espace « DEVENIR PARTENAIRE » sur le site avec les personnes à contacter a également été mis en place afin d’inciter les principaux intéressés à se renseigner avant de s’engager dans l’aventure Fauchon. partenariats avec les distributeurs étrangers comme El Corte Inglès en Espagne ou Neiman Marcus aux Etats-Unis, elle étend son réseau de façon remarquable.
De plus, Fauchon élargit son réseau de distribution en France aux GMS (Monoprix) et aux grands magasins (La Grande Epicerie de Paris et Lafayette Gourmet). Puis sur Paris elle rachète les boutiques Flo Prestige ce qui représente plus d’une douzaine de boutiques.

L’un des principaux facteurs du développement