Fausse route (contraction de texte par cyprien melibi melibi)
749 mots
3 pages
Contraction du livre « Fausse route » d’Élisabeth BADINTER, Ed. Odile Jacob, Paris, 2003, 221 p, ISBN : 2-7381-1265-X. 1. Contexte : Elizabeth Badinter est une philosophe française contemporaine ; elle est également une femme de lettre et une féministe. Elle est agrégée de philosophie, spécialiste du XVIIIème siècle. Influencée par le siècle des lumières et par Simone de Beauvoir, elle se réclame de la gauche française. Elle a souvent eu des prises de position très courageuses et parfois controversées. Elle a à son actif près d’une cinquantaine de publications (livres, articles, etc.) dont certains sont des classiques dans l’enseignement philosophique en France. 2. Contenu : Le livre a quatre chapitres que l’auteur introduit, avec une dextérité d’historien, en se penchant sur le détour des années 1970-1990. Les femmes, déçues de n’avoir pas pu s’établir d’égal à égal face aux hommes, se sont s’appropriées les résultats du combat de leurs aînées et vont établir comme règle, la déstabilisation tout azimut de l’engeance masculine. Le nouveau discours de la méthode : La lutte des sexes bat son plein le mâle est désigné comme l’ennemi n°1. Mais un amalgame s’installe, ce féminisme renforce plutôt le sentiment de fragilité, d’impuissance et de victime chez la femme concrète. Alors des contradictions sociales se multiplient ; l’habituel normal de l’acte sexuel est interprété comme viol effectif, la femme est vue comme une victime parfaite ; on dirait qu’elle ne sait plus ce qu’elle veut : " j'ai dit oui mais je pensais non…" Les omissions : En fonçant dans ce sens, personne n’a pensé que les femmes aussi sont violentes, soit entre elles, soit envers les hommes et les révélations sont surprenantes. Aussi, le pouvoir étant tentant, les femmes vont se manifester par des abus notoires. La contradiction : Pendant ce temps, les réalités évidentes demeurent plus évidentes ; la sexualité n’a pas changé d’orientation ni d’attraction. Les « femmes mères » sont méprisées par ces