Fausses confidences marivaux
Les Fausses Confidences est une pièce de théâtre de Marivaux du XVIIIe siècle. C’est une comédie qui nous plonge dans le théâtre de la fausse vérité et du mensonge vrai, avec ses personnages qui se prennent au piège des fausses confidences distillées avec art par le valet
La scène 10 du deuxième acte se situe à un moment central de la pièce de théâtre. Cette comédie décrit les manoeuvres et manigances de Dubois, un ancien valet de Dorante, pour susciter le rapprochement amoureux de ce dernier avec Amarinte, une jeune et jolie veuve, dont il est l’intendant et qu’il aime en secret. Dans ce contexte, cette scène est construite pour mettre fin et pour faire diversion par rapport à la scène précédente, où les protagonistes découvrent que le portrait envoyé par Dorante est en fait celui d’Amarinte.
Le plan :
II Le confli des deux valets
1). La querelle comique entre Dubois et Arlequin
2) Les fausses menaces de Dubois
II le stratagème de Dubois pour dévoiler l’amour de Dorante et susciter celui d’Amarinte.
1) L’annonce de la passion de Dorante par Arlequin
2) Les signes d’amour d’Araminte
- Dubois manipule Arlequin en créant une dispute entre eux pour qu’ainsi il l’aide à avouer à Araminte l’amour qu’à Dorante pour elle. La scène s’ouvre sur une violente querelle, mais malgré tout comique, entre les deux valets : Arlequin d’une part, personnage traditionnel de la comédie italienne et Dubois, d’autre part, traditionnel de la de l’auditoire comédie française. On s’aperçoit rapidement que si l’emportement d’Arlequin est sincère et crédible, celui de Dubois l’est nettement moins et laisse supposer une nouvelle ruse. Durant cette querelle, où les deux valets se répondent point par point, l’intensité du débat est traduite par un vocabulaire employé, notamment par Arlequin qui injurie Dubois en utilisant des termes synonymes de sauvagerie tels que « magot », « canaille », « ostrogoth », « brutal » et « animal ».