Faust (extraits de Dictionnaire des mythes littéraires de Brunel)
[ 17 ve 18. Yüzyılda kıtaya İngiltere’den gelen oyuncular sayesinde Faust Almanya’da başarı kazandı. Farce’a dönüştü burada. Ama Faust’un yıkımına sebep olan hikayenin moralité’si korundu.]
(…) Autres signes que le mythe est alors bien vivant : (…) sur deux siècles, quelque quatre cents mentions ou évocations du personnage, à tous les niveaux, littéraires ou pas.
(…) L’histoire de Faust a grandi en pays luthérien mais, plutôt que d’une authentique théologie évangélique, elle procède d’une religion populaire qui appuie surtout sur la peur du diable et sur celle du jugement divin. Mais les histoires de pacte avec le diable n’étaient pas rares au XVIe siècle et, du côté catholique, le théâtre latin des collèges jésuites reprend volontiers, autour de 1600, des Théophilus; le Cenodoxus du P. Bidermann (1602), qui a trop écouté ses démons, est condamné, tandis qu’en Espagne le Cypriano de Calderòn (El Magico Prodigioso), 1636) se sauvera par la conversion du paganisme au christianisme et par le martyre.
Leur personnage est à leur image, un titan en révolte contre ce monde mal fait, un individualiste assez audacieux pour défier la moralité, la société, la religion, et pour conclure une alliance avec le démon.
Le plus brillant de ces « jeunes gens en colère », J. W. Goethe, a incarné dans son Faust beaucoup de lui-même,