Faut-il être seul pour être soi-même ?
PLAN DIALECTIQUE :
Thèse = oui, Descartes-Platon, Locke-Hume et Rousseau
Antithèse = non, Aristote-Arendt, Pascal et Freud
Synthèse = ni oui, ni non, Bourdieu-Marx, Durkheim, Hegel et Wittgenstein
Pbm : Enfin de compte, a-t-on vraiment besoin des autres pour se rendre compte de ce que l’on est ?
Seul, est ici un terme correspondant à l’isolement et à toute l’absence de contact, par exemple : l’ermite est un être seul car il vit éloigné de la société. Le terme être soi-même, signifie avoir une personnalité, avoir un ensemble de caractères particulier et structuré. Tout individu a une personnalité qui est une synthèse de dispositions innées : dire "je suis moi-même", c'est dire "je ne suis pas un autre et j'assume la responsabilité de mon originalité". Enfin de compte, a-t-on vraiment besoin des autres pour se rendre compte de ce que l’on est ? Premièrement, il semble bien qu'on ne puisse être soi que dans la solitude qui nous protège de l'influence d'autrui. Cependant placés dans une solitude absolue serions-nous capables d'être ? Si la réponse est négative, alors comment être soi-même ?
On peut premièrement remarquer que la société est faite de normes auxquels nous sommes tenues d’exécuter. Et donc que la vie sociale nous pousse à ne pas être nous-même. En présence d’une personne, il est bien vu de se comporter autrement que soi. En effet, les études sur les dynamiques des groupes en sociologie, montrent que tout groupe applique des normes que chacun doit de respecter et que toute originalité aura pour sanction une marginalisation. En société, il faut toujours plaire, être conforme à une certaine image sociale. Ces contraintes empêchent d'être soi-même. L’Homme est tenu de masquer ce qui fait de lui un individu. . Or, qu'est-ce que c’est d’être soi-même ? Est-ce faire comme les autres, suivre les comportements du groupe ? Où est-ce assumer son originalité et son authenticité ? Le terme Être