Faut-il être juste si personne ne l'est ?
Pour autant, l’idéal du juste est indissociable de l’activité de juger : la justice s’éprouve dans la tension qui sépare l’injuste du juste, et dans l’acte par lequel on rend la justice. Elle désigne en ce sens le fait de corriger une inégalité, de combler un handicap, de sanctionner une faute.
Ce faisant, l’activité de justice mobilise un ensemble de règles, de statuts, de pratiques, de discours et de métiers concourant à l’exercice de la fonction de juger. La justice devient alors synonyme d’institution judiciaire : elle désigne les divers organes auxquels la souveraineté nationale a officiellement délégué le pouvoir d’interpréter la loi et d’en assurer l’application par l’exercice de la faculté de trancher entre le juste et l’injuste. C’est pour cela qu’il est difficile d’être, juste d’autant plus si personne ne l’est, on est donc en droit de se demander si l’on doit l’être dans ce cas. Et qu’est ce que la justice ? Comment être juste ? Et si personne n’est juste est-il possible de l’être soit même ?
La justice à tout prix semblerait être la meilleure solution, un idéal moral, un fil rouge que chacun se doit de respecter quoi qu’il arrive. Après tout ne nous as t on pas dit et répété depuis notre enfance de ne pas être un « mouton » par cette phrase, si brillante… « Et si il