Faut-il avoir peur du progrès techique
I - LECTURE DU SUJET
1. Rechercher les mots clés et les concepts essentiels
L’expression essentielle est celle d’un devoir de peur à l’endroit du progrès technique. Il ne va donc pas s’agir de parler du progrès technique en général mais de la « technophobie » en particulier.
2. Analyse des termes (sens, étymologie) et des expressions, dans le contexte du sujet
Faut-il : est-il souhaitable, convient-il, doit-on… Le verbe falloir indique que la peur du progrès technique renverrait à une nécessité, à un besoin, voire à une exigence morale. Toujours être attentif au verbe utilisé dans l’intitulé du sujet; lors du travail de préparation, tous les termes du sujet doivent être mis à plat et définis précisément. C’est justement ce travail d’analyse des termes du sujet qui fait défaut dans les copies.
Avoir peur : s’alarmer, s’effrayer, s’inquiéter, redouter. La peur est un phénomène psychologique à caractère affectif, marqué par la conscience d’un danger, d’un mal, d’une menace réels ou imaginés.
Progrès technique : l’expression « le progrès technique » renvoie à l’amélioration, au développement positif de l’ensemble des procédés par lesquels on applique des connaissances scientifiques pour obtenir un résultat déterminé.
3. Résultats de la lecture : sens global du sujet
La signification du sujet est la suivante : est-il souhaitable, légitime de redouter l’amélioration continue et permanente de l’ensemble des procédés par lesquels on applique des connaissances scientifiques pour obtenir un résultat déterminé ?
Le verbe « falloir » est particulièrement important ici ; il nous oriente dans deux directions : la peur du progrès technique se fonde-t-elle sur une réalité objective, auquel cas ne pas le redouter reviendrait à faire preuve d’aveuglement, voire d’irresponsabilité ? la peur du progrès technique ne relève-t-elle pas d’une exigence éthique, de sorte qu’il conviendrait d’envisager, face aux