faut-il baisser le coût du travail pour lutter contre le chômage
Avec un taux de chômage de 9,7 % en France selon l’INSEE, la lutte contre le chômage, c’est-à-dire le fait qu’un nombre croissant d’actifs soit à la recherche d’emplois, est l’une des préoccupations principales du gouvernement. « Zéro charge pour l’employeur d’un salarié payé au SMIC » ; ce fût l’une des annonces phares du premier ministre Manuel VALLS lors de son discours de politique générale devant les députés peut après sa prise de fonction du 1er
Avril 2014. L’objectif du gouvernement d’ici 2016 et d’alléger le coût du travail à hauteur de 30 milliard d’euros.
Ce délestage aura pour but de dynamiser la compétitivité des entreprises et donc de diminuer le chômage.
Le coût salarial, c'est-à-dire l’addition du salaire et des cotisations sociales et patronales et le problème du chômage que l’on étudie ici à travers le taux de chômage élaboré par l’INSEE sont donc les préoccupations principales du gouvernement d’aujourd’hui.
Mais quel est l’impact d’une baisse coût du travail sur le chômage ? Permet-il vraiment de lutter ?
Nous verrons dans un premier temps que dans certains cas la solution pour lutter contre le chômage passe par une baisse du coût du travail, nous nous appuierons sur le modèle des libéraux. Puis dans un second temps nous en analyserons les risques en reprenant l’analyse Keynésienne.
Pour les libéraux le marché du travail est comme tout autre marché.
C'est-à-dire le lieu de rencontre entre une offre et une demande, où se déterminent les quantités échangées et le prix de cession. Le prix représente ici deux notions différentes selon l’acteur concerné.
L’offreur (le salarié) est défini comme étant celui qui met à disposition sa main d’œuvre. Il est payé en compensation de l’effort qu’il fourni, se caractérisant par le paiement d’un salaire. Le demandeur (l’entreprise) est celui qui propose le travail, il rémunère l’offreur ce qui représente