Faut-il craindre le regard des autres
Aristote démontre, dans ce texte, que l'homme est jugé comme étant responsable de ses actions et que la justice se base sur ses actions pour le punir ou le récompenser. Il place tout de même en dehors de cette théorie quelques cas bien spécifiques comme l'ignorance et l'action commise sous la contrainte.
Le commentaire se divise en deux parties :
1. L'homme est maître de ses actions
2. Dimension juridique et législative
Il est donc implicitement signalé dans le début du texte, à travers le fait que l'homme a le choix d'agir comme il lui semble bon, qu'il est conscient de ce qu'il fait. Après l'accomplissement de l'action choisie – et déterminée rationnelle par l'homme – cette action sera en quelque sorte "jugée" par autrui dans le but de la déterminer et de la qualifier de bonne, de mauvaise, de honteuse… Or, la bonté de l'homme est associée à celle de ses actions, et à celle du comportement qu'il adopte face aux situations qui se présentent à lui, et cela car, par hypothèse, l'homme est considéré comme étant maître de ses actions et conscient de ce qu'il fait.(...)
Il est donc également possible de noter que la justice a pour but de tenter d'améliorer la vie en société en espérant améliorer les comportements des hommes, et cela en tentant de substituer le plus grand nombre de mauvaises actions possibles par de bonnes actions grâce au système de récompense.
La justice punit donc les hommes qui commettent des actions jugées mauvaises, mais uniquement lorsqu'ils sont jugés comme en étant la