Faut-il craindre ses désirs?
Enjeu: il y en a plusieurs. Les désirs peuvent me mener à ma perte, ils s'opposent à la prudence, à ce que je peux faire sans dommages pour moi. Et les désirs s'opposent à la morale, à ce que je dois faire dans ma relation à autrui.
"Devons-nous": deux sens possibles. Est-ce un devoir, une exigence morale ou ce que nous devons faire pour obtenir certains résultats.
"Craindre": ce qui fait peur, parce qu'il est inconnu, parce qu'il est mauvais pour nous, ce que nous fuyons. Devons-nous fuir nos désirs, les oublier, les refouler ou les connaître et y faire face?
Désir: tension, recherche d'un objet dont on pense qu'il amènera une satisfaction. Le désir est d'abord un manque. Mais, contrairement aux besoins, il n'a pas de bornes. Quand ma faim est apaisée, je ne désire plus manger mais le désir de puissance ou d'honneur n'a pas de bornes. Les désirs sont illimités.
Y aurait-il alors de bons et de mauvais désirs (voir le texte d'Epicure, certainement vu en cours). Y a-t-il des désirs à craindre parce qu'ils sont nocifs et des désirs bénéfiques?
Car le désir est aussi une force, il est dynamique. Dans la dépression, au sens pathologique du terme, on est privé de tout désir et totalement passif. Les désirs seraient donc le moteur de nos actions. en ce sens nous devrions nous féliciter d'avoir des désirs plutôt que les craindre.
Toute la question tient dans la maîtrise possible ou non des désirs. Les désirs s'opposent-ils à la raison ou bien peuvent-ils devenir les alliés de la raison?
Thèses:
Freud, les désirs viennent de l'inconscient.
Epicure: il faut