Faut-il encore lire les classiques?
Arsène Lupin, Alice au Pays des Merveilles, Peter Pan ou Cosette… Nous avons tous grandi avec ces héros de la littérature classique, bercés par leurs histoires fantastiques qui nous transportaient dans des univers plus magiques les uns que les autres. Les Fables de La Fontaine nous ont appris la sagesse de la vie, certaines pièces de Shakespeare l’amour, Candide la tolérance… Nous devons beaucoup de ce que nous sommes aujourd’hui à ce patrimoine que nous ont légué les Anciens et pourtant ne cessons de remettre en cause leur légitimité à être lus. Nous oublions que le présent et le futur reposent sur le passé, que nous devons notre modernité au labeur de ces nombreux écrivains, poètes et philosophes qui ont fait du monde ce qu’il est aujourd’hui. Que serait la politique sans Machiavel ? La société sans Les Lumières ? La théorie sur la séparation des trois pouvoirs de Montesquieu est à la base de tous les gouvernements démocratiques actuels, et c’est peu dire de sa modernité et de son influence sur nos sociétés actuelles !
Il est clair que chacun apporte sa pierre à l’édifice et qu’il est indispensable de connaître, même sommairement, la contribution des uns et des autres. Passer outre la lecture de ce patrimoine serait comme décider de construire une maison sans fondations : elle s’effondrerait inéluctablement. Ainsi, la littérature classique est un outil pédagogique certain, destiné à nous faire comprendre le monde et les hommes puisque les grands sujets sont universels et intemporels.
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