Faut-il réduire les inégalités ?
“L'inégalité des conditions entraîne l'inégalité des richesses, mais l'inégalité des richesses n'amène pas l'inégalité des besoins.” Anthelme Brillat-Savarin.
Depuis toujours il existe des inégalités. Karl MARX (1818-1883) avait abordé ce thème au XIXeme siècle, et le concept d’égalité est lui-même présent dans la devise de la République française (1790). Les inégalités sont vus comme des différences entre individus, entre des situations où certaines personnes disposent d’un avantage et d’autres un désavantage. L'inégalité se mesure par rapport à une échelle de valeurs ( sociale comme le statut, ou économique si on pense au revenu).
De nos jours, les inégalités font d’abord référence à celles des revenus et des patrimoines. C'est inégalités touchent essentiellement sur les conditions de vie (logement et loisirs,...), d’éducation, de santé (mortalité, natalité), ou de ressources relationnelles (le capital social des personnes concernées). La démocratisation de la société française n’a pas fait disparaître les inégalités dans tous les domaines. Certaines de ces inégalités se sont poursuivies même si elles se sont souvent considérablement atténuées.
Les inégalités sont des différences qui se traduisent par un avantage ou un désavantage, cependant, la question de leur acceptabilité fait toujours débat : Peut on concevoir une société sans inégalités ? Ne serait-ce pas la conséquence inévitable d’un système capitaliste porteur de croissance et de bien être ? Les inégalités sont-elles indispensable pour avoir de la croissance ? Le fait de faire disparaitre les inégalités ne peut-il pas empêcher la croissance d’un pays ? Quel seuil d’inégalités maximal un pays peut-il supporter afin de ne pas briser la croissance et la cohésion sociale ?
Nous répondrons a ces questions en voyant dans un premier temps, pourquoi faudrait-il ne pas réduire les inégalités, et dans un second temps, pourquoi est-il necessaire de les réduires