Faut-il réguler les mouvements internationaux de capitaux?
Introduction
En 1971, 18 milliards de dollars étaient échangés par jour mais, avec le développement des technologies de l'information, la situation s'est considérablement étendue. Aujourd'hui, ce sont près de 1 800 milliards de dollars, soit 100 fois plus, qui transitent chaque jour sur les marchés financiers.
Les mouvements de capitaux sont composés de 2 branches :
-d'une part les mouvements de capitaux à courts termes ("hot money") : ce sont des capitaux investis sur des produits liquides, et qui se déplacent en fonction des taux de change et de la profitabilité d’une zone économique, ils ont la plupart du temps une origine spéculative et représentent environ 80% des transactions.
-d'autre part les mouvements de capitaux à long terme,qui correspondent aux investissements sur de longues durées (plus d'un an). A l’international il s’agit des IDE(investissements directs à l’étranger) et donc des investissements productifs.
Les capitaux transitent 24h sur 24. Lorsque les marchés ferment à New York, ils ouvrent à Tokyo. Les variations enregistrées sur les places financières (Càd la volatilité des cours) ne correspondent pas à des variations de l’économie réelle mais ces sphères sont toutefois interdépendantes.
Nous sommes donc ammenés à nous interroger sur le contexte de la crise financière mondiale actuelle et à réfléchir à une éventuelle régulation des mouvements internationaux de capitaux
Ainsi, nous nous posons la question suivante : Si les mouvements internationaux de capitaux, facteurs d'instabilité, peuvent entraîner des crises financières et économiques, par quels moyens pouvons-nous les réguler ?
Dans une première partie, nous étudierons les gains et les limites de la globalisation des mouvements de capitaux. Dans cet optique une première sous partie montrera en quoi la liberalisation des mouvements de capitaux semblait avantageuse, la sous partie suivante traitera des limites de