Faut-il se passioner pour la politique
La passion et la politique ont souvent apporté leur lot de désolation, comme en témoigne actuellement le conflit en Côte d’Ivoire entre les deux candidats à la présidence. On peut être passionné et réussir à gouverner, comme Barak Obama; on peut tout à fait être passionné et avoir des décisions extrêmes comme la mise en jeu de leur poste sur un référendum tel que De Gaulle.
Se passionner, c’est porter un vif intérêt à quelque chose. Rapidement et fortement, sans passer par sa propre volonté. C’est presque non intentionnel. Se passionner, c’est aussi adhérer à quelque chose, parce qu‘on est intimement convaincu, comme un religieux qui adhère et vit sa religion. Quand on se passionne on ne fait pas appel au rationnel. La politique est rationnel, c’est une matière concrète malgré sont aspect artistique. Elle se constitue du droit et de la justice. La politique est culturel, puisqu’elle varie selon le temps, le lieu, et la situation de la population concerné. L’un est un état d’âme personnel, l’autre est un art. Nos émotions varient et sont instables, tout comme l’art de gouverner ou de conquérir.
Jusqu’où l’homme doit-il s’investir pour gouverner? La passion d’un homme pour la politique, n’est-elle pas dangereuse pour le groupe d’individus?
Dans un premier temps nous verrons que la politique est une matière passionnante, puis, dans un second temps nous verrons qu’il faut la manipuler avec précaution.
I. La politique: une matière passionnante
La politique est la création de l’homme. Selon Malinovski une société est composé de plusieurs éléments dont l’établissement de règles essentielle à l’épanouissement du groupe.
Aristote a dis que l’homme est un animale politique; il serait donc tout à fait naturel que l’homme s’intéresse à la politique. S’y intéresser est une chose, s’y investir en est une autre. Quand on porte un jugement sur une matière et quand on y agit sont deux actions différente. Pour ce qui est