"Faut-il soutenir l'investissement en france" plan détaillé
"On ne peut sans inconvénient abandonner à l’initiative privée le soin de régler le flux courant de l’investissement.". L’économiste John Maynard Keynes met ici en avant l’importance de l’investissement dans l’économie, et également l’importance d’intervention étatique dans la gestion de ce dernier. L’investissement est l’opération par laquelle une entreprise crée ou acquiert des biens de production ou effectue des dépenses de services, destinées à accroitre la capacité de production future de l’entreprise.
Au sens de la comptabilité nationale, l’investissement est la Formation Brut de Capital Fixe (FBCF). La FBCF est constituée par les acquisitions d'actifs fixes réalisées par les producteurs résidents. Les actifs fixes sont les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an. La FBCF comprend donc, pour la comptabilité nationale, l’investissement des administrations, des entreprises (entités résidentes) et des ménages (essentiellement via l’achat de logement). Nous nous concentrerons particulièrement sur l’investissement des entreprises, et plus particulièrement des sociétés non financières. Certains investissements sont matériels (comme l’achat d’une machine par exemple) ; d’autre sont dit immatériels (comme l’achat d’un logiciel …). Cependant, la comptabilité nationale retient très peu les investissement immatériels : en effet, par exemple les dépenses en formation, en recherche et développement, en marketing sont considérés comme des consommations intermédiaires. Ces dépenses pourraient néanmoins être apparentées à un investissement. De plus, il existe différente sortes d’investissements, selon les effets attendus. En premier lieu, l’investissement peut viser à augmenter les capacité de production de l’entreprise : c’est un investissement de capacité. Puis, l’investissement peut avoir pour but d’augmenter l’efficacité des facteurs