« Faut-il être inconscient pour être heureux ? »

Satisfaire pleinement tout nos désirs. Accéder au bonheur. C’est cela qu’être heureux. Et c’est le but ultime recherché par chaque Hommes. Néanmoins, il peut paraitre illusoire d’y accéder tant le monde dans lequel nous vivons, fait de conflits, de règles à respecter, de contradictions avec nos désirs, semble être un obstacle infranchissable à un tel accomplissement.
On peut supposer que l’Homme conscient de lui-même et du monde qui l’entour aura donc de grandes difficultés à accéder au bonheur. De ce fait, faut-il être inconscient pour être heureux ?
Être inconscient, c’est faire abstraction de son existence, ne pas se rendre compte de ce que l’on fait, ce que l’on est, on devient alors irresponsable et insouciant, ce qui annihilerai tout obstacles à la réalisation de nos désirs, et c’est là que ce sujet trouve sa pertinence. Car de plus, à quoi bon être heureux si l’on n’en a pas conscience, si l’on ne peut s’en rendre compte ? Est-il seulement concevable pour un homme d’être inconscient, c'est-à-dire de faire abstraction de sa conscience morale, réfléchie et psychologique ?
Le fait d’être inconscient est déjà assez dur à concevoir. D’abord, le sujet présente un paradoxe : Comment être conscient de son bonheur si l’on est inconscient ?

En effet, nombres d’hommes peuvent légitimement considérer l’accès au bonheur voué à l’échec.
L’homme créé alors des « moments d’inconscience » afin d’oublier provisoirement sa quête du bonheur.
Selon Pascal : « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisé, pour se rendre heureux, de n’y point penser ». C'est-à-dire que si l’homme ne peut définitivement et complètement surpasser ce qui l’empêche d’accéder au bonheur, (mort, misère, ignorance…) il créé des activités divertissantes, qui leurs permettent momentanément de faire abstraction de ces obstacles au bonheur, et de se laisser aller à la joie. La joie est lié à la réussite de