Faut-il limiter nos désirs ?
On distingue par ailleurs le désir et le besoin. Le besoin est animal (se reproduire, se nourrir, dormir). Il dépend du corps seul et trouve donc sa satisfaction dans un acte ou un objet précis. Tandis que le désir se déploie dans l’imagination et non dans la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir dépend de la capacité de l’Homme à se projeter et à se représenter consciemment un objet désiré malgré son absence. Le désir est donc propre à l’Homme, il fait partie de ce qui définit notre humanité. => Bien Cependant, ce qui pose problème avec le désir, c’est son caractère illimité. En effet, dès qu’un homme satisfait un de ses désirs, de nouveaux désirs apparaissent tout de suite après. Cela relève de l’insatiabilité de l’homme, qui risque de l’entrainer dans des excès et de causer ainsi sa perte. => C'est-à-dire …afficher plus de contenu…
Ils définissent ce « bien suprême » comme « un mouvement doux accompagné de sensation . Cependant, l’être humain a tendance à se laisser submerger par ses désirs. La question se pose donc de savoir quelle place faire à nos désirs. Faut-il les limiter ? Ou au contraire les laisser proliférer ? Ne devrions-nous pas, pour vivre sagement, librement et pour accéder au bonheur, limiter le pouvoir que nos désirs possèdent sur nous