Faux article sur les daft punk
Soucieux de préserver leur anonymat, les deux musiciens s'étaient fabriqué de toutes pièces des tenues de robots inspirées de la série Galactica relookées par Hedi Slimane. Ainsi que deux pseudonymes destinés à décourager toute velléité d'enquête : Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo (notons avec le recul que ce second pseudonyme, peu crédible, aurait pu mettre la puce à l'oreille de tout bon journaliste d'investigation).
Un stratagème qui vient pourtant de voler en éclats en raison d'une rumeur persistante : Daft Punk ne serait que le double visage anonyme d'un autre duo éléctro français, Justice.
S'estimant diffamés, les deux musiciens ont convoqué hier la presse internationale pour révéler leur véritable identité. Et la surprise fut immense lorsqu'ils ont retiré leurs casques respectifs, dévoilant les visages d'un duo très connu dans les années 90 à la télévision : Charly et Lulu.
Charly, de son vrai nom Charly Nestor et Lulu, de son vrai nom Jean-Marc-Lubin, se rencontrent en 1990 dans les coulisses de "Ciel mon mardi!", diffusé sur TF1. Charly est alors en charge du public et Lulu s'occupe du Minitel. De ce poste naîtra sa passion pour l'informatique en général, et les robots en particulier.
"Nous avons connu la gloire dans les années 90 à la télévision mais nous avions peur que le monde de la musique ne nous accepte pas", a confié Lulu.
Avant de changer d'identité, les deux comparses avaient en effet connu une première expérience mitigée dans l'industrie du disque. Énorme tube de l'année 1997, leur morceau "Le feu ça brûle" ne leur permit pourtant pas d'être acceptés dans le monde très fermé de l'industrie du disque.
"Dans les soirées, certains étaient très agressifs, confie Charly. Ils nous jetaient