Faux Orient
CARL02078804
Un Faux Orient en France
Travail remis à
Ersy Contogouris
Dans le cadre du cours
HAR 2780 : Art, genres et sexualité
Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques
Université de Montréal
10 Février 2015
Un Faux Orient en France
Le texte suivant est un compte rendu de la conférence du Mercredi 4 Février 2015 «Delacroix and the Carrier of the Orientalism» qui faisait partie de l’exposition «Merveilles et mirages de l’Orientalisme» au Musée des beaux-arts de Montréal. Au début du dix-neuvième siècle, les artistes regardaient l’Orient comme étant une place où il y avait une nouvelle source d’inspiration de couleurs et de sujets. Cette idée des artistes était aussi partagée par le public qui commandait de se faire représenter comme une personne de l’Orient et cela voulait dire que l’artiste devait faire le portrait du client avec des habits orientaux. Cette pratique a été utilisée par Delacroix qui demandait à ses amis de porter les habits qu’il avait loués ou empruntés pour pouvoir les faire poser comme modèles. Évidemment, le public n’avait pas la certitude de se faire représenter comme une vraie personne orientale, car dans la plupart des cas la personne n’avait jamais été en Orient. Mais elle faisait confiance à l'artiste et croyait à ce qu’elle pouvait voir sur l’image qu’on avait de l’Orient à cette époque-là. Tood Porterfield, professeur de l’Université de Montréal qui donnait la conférence, a donné un exemple sur quelle image les gens se faisaient de l’Orient. Le professeur a parlé des couleurs du ciel oriental à trois heures de l’après-midi sur un tableau et comment à partir de cette image les spectateurs construisaient une pensée, pour ensuite qualifier certaines couleurs comme les couleurs du ciel en Orient à trois heures de l’après-midi. Le peintre Eugène Delacroix n’aurait pas été différent face à l’Orientalisme qui avait commencé avec l’expédition de Napoléon Bonaparte