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92210 SAINT - CLOUD
25 mai 2012
GESTION des RISQUES de CONTREPARTIES BANCAIRES
Le présent exposé s’attache aux risques de contreparties bancaires à l’exclusion des autres risques de contreparties attachés aux divers partenaires de l’entreprise (fournisseurs, compagnies d’assurances par exemple). • Définition du risque de contrepartie bancaire
Le risque de contrepartie représente la perte potentielle réalisée par l’entreprise dans l’hypothèse d’une défaillance future de sa contrepartie bancaire. Ce risque regroupe deux risques de natures différentes : le risque de livraison et le risque de crédit. o Le risque de livraison
Le risque de livraison concerne toutes les opérations de marché intégrant un échange simultané de devises ou de flux d’intérêts. Le risque naît de la non simultanéité dans le temps des transferts qui caractérisent l’opération. o Le risque de crédit
Le risque de crédit peut être défini comme la perte totale enregistrée sur une opération suite à la défaillance de la contrepartie. On l’appelle aussi parfois risque de signature. Il est courant d’employer le terme de risque de contrepartie pour désigner exclusivement le risque de crédit.
• La banque, partenaire incontournable et indispensable
L’activité industrielle est, au-delà de ses contraintes industrielles, dépendante de ses possibilités de financement (investissements, fonds de roulement), de ses possibilités de placement de ses excédents de trésorerie, de la gestion de ses flux financiers, de la couverture de ses risques financiers (taux, change, matières premières, CO2, etc.).
En ces domaines, les banques sont des partenaires incontournables que ce soit en direct ou en participant au shadow banking, qu’elles soient intermédiaires ou agents de désintermédiation.
Pour l’entreprise, ces diverses positions ne sont pas équivalentes au regard du risque de contrepartie.
• Situation des banques et évolution de leurs activités