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En 1939, la guerre la plus meurtrière de l’histoire éclate. Lorsque la guerre se finit en 1945, la France veut cacher la plupart des évènements passés. La mémoire de la seconde Guerre Mondiale va alors connaître des périodes d’oubli. La mémoire est la capacité d’une personne, d’un groupe d’individu, à se remémorer des évènements passés. Nous allons voir comment cette mémoire a évolué en France depuis 1945. Nous verrons dans un premier temps la période d’oubli, de 1945 à 1961. Enfin, nous verrons comment cette mémoire a éclaté au grand jour, et comment elle se poursuit encore aujourd’hui.
Pendant la guerre, le régime de Vichy prend le pouvoir avec à sa tête le maréchal Pétain. Commence alors une collaboration avec les allemands. Celle-ci va conduire à l’arrestation, la déportation, à l’exécution des juifs, et à la naissance d’un fort antisémitisme en France. En opposition à ce régime se créé la résistance, menée elle par le Général de Gaulle. A la fin de la guerre, la volonté d’oublier la défaite domine. En 1945, la résistance devient le parti communiste et, à travers une affiche, les résistants veulent venter leur mérite tout en racontant l’horreur que la guerre a donné. La Résistance est surnommée d’ailleurs le « parti des fusillés ». Mais pas question pour l’Etat de laisser croire cela. On associe alors Résistance à victoire, sans mentionner les milliers de morts. On veut montrer une France triomphante. La collaboration n’est pas mentionnée, ni la déportation des juifs. Il n’est pas parlé non plus de défaite. Le régime de Vichy est mis en parenthèse, n’ayant pas fait partie intégrante de la République. Le gouvernement provisoire de la république annule toutes les actions de Vichy. Après que la mémoire de la Seconde Guerre mondiale ait connu une légère période de reconnaissance véritable (on a condamné les responsables tels que Pétain et Laval), elle retombe dans l’oubli. On