Femme au roman courtois
Dès le XIe siècle des poèmes et les chansons de geste racontent les aventures de chevaliers où Le chevalier obéit à un code d’honneur très exigeant : Il est irrémédiablement fidèle à son seigneur. Le chevalier vit pour la guerre et la femme n’a pas de place dans cet univers.
Le Monde Médiéval était masculin où seulement les hommes avaient d’importance. Dans la Chanson de Roland, les femmes uniques qui sont mentionnées sont placées près des deux hommes les plus importants du récit : Bramimond, l’épouse de Marsil et Alda, la promise de Roland. Les deux femmes sont très différentes : Tandis que Bramimond apparaît comme une femme énergique et colérique, Alda se montre comme “une belle dame”, celle qui meurt d’amour quand prend connaissance de la mort de son mari. La femme est aussi caractérisée par son usage comme un trophée et sa vie est destinée, dans la société de cette époque, à agir comme épouse au service de son mari et de rester à son côté.
Il faut maintenant définir le Fin’amor (ou amour courtois) : C’est l’amour absolu d’un chevalier pour une dame de condition supérieure à laquelle il doit conquérir par son service, sa galanterie. Ça fait penser, par contre, dans La Chanson de Roland, à la relation du vassal par rapport à son seigneur, sauf qu’ici, la relation est centrée sur l’amour et non sur la lutte pour la défense du bien social ; en même temps que Lancelot trahit sa loyauté par rapport au Roi Arthur, de sorte qui rompe la perfection caractéristique des chevaliers de la Chanson de Geste.
C’est ici, dans la littérature courtoise, où l’homme est au service de sa dame, tel un vassal obéissant à son suzerain en utilisant toutes ses armes pour satisfaire tout ce qu’elle souhaite. C’est ainsi comme Chrétien de Troyes raconte l’aventure de Guenièvre et de Lancelot, chevalier que n’hésite pas à faire sourire avec ses