Femme nue femme noire
1) Un éloge de la femme noire
La description de la femme ce fait lors des différents moments de sa vie, mais elle reste toujours aux cotés du poète. Tout d’abord à l’enfance, en effet, c'es la mère protectrice qui élève son enfant « J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux », enfin la jeune fille et la femme aimée, l’amour et la sensualité qu’elle inspire au poète.
"Je te découvre.” L’indicatif présent opposé aux temps du passé du vers précédent ; le début du vers, "Et voici", renforce cette impression. C'est alors L'épouse "aimée" et les "frémissements" de l'amour qui prennent place dans ce poème.
Ce poème est un véritable hymne qui célèbre la "femme noire ».
Enfin la description corporelle et physique de la femme montre sa beauté « Ta forme qui est beauté » ; « Ta beauté me foudroie » sa douceur « la douceur de tes mains » de plus la Peau noire de celle ci fait référence à l’exotisme. Senghor appuie alors sur l’érotisme de la femme, « la femme nue » qui inspire ses envies, « l’huile », « la peau » renforce cette idée du regard charnel de celle ci.
Le lyrisme ce fait par la répétition des sons, des vers qui donnent une impression singulière du refrain et qui appuient sur l’obsession du poète envers elle. « femme nue, femme noire » est répétée à chaque début de paragraphe. De plus Senghor exprime ses sentiments « me foudroie en plein cœur » ce qui participe au lyrisme du poème.
Presque tous les sens sont sollicités pour ressentir la beauté de la femme noire : vue, goût « sombres extases du vin noir », toucher « caresses ferventes du Vent d'Est », ouïe « tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur / Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée ».
2) Entre femme et pays : l’espace du poème
Senghor dans ce poème fait une allégorie de l’Afrique, en effet il fait passer à travers l’image de la femme toute l’harmonie et les