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Agora CitoyenneAccueilA propos du Blogueur« Le changement c’est moiHausse des prix à la pompe, le mal qui guérit »
L’enseignement au Maroc : quelles réformes pour quel résultat ?
Ce fut une riche séance de débat que la dernière édition du café culture, organisé par Wadi GHAZI et Ismael RAHAL avec les étudiants de l’ESCA. L’édition était sous le thème « l’enseignement au Maroc » et ou des jeunes et moins jeunes ont décortiqué, chacun selon sa vision et ses repères la situation de l’enseignement au Maroc. Ce magnifique débat a fait fuser une multitude de pensées dans mon humble boite crânienne et a stimulé mes synapses paresseuses à collaborer avec mes cellules grises qui étaient en grève. N’est ce pas la discussion qui fait jaillir la lumière aux yeux d’un Voltaire.
Personne ne peut nier la problématique de l’enseignement au Maroc, sachant que l’enseignement de qualité est la condition sine qua non pour assurer le développement continu et durable du pays. Alors chacun essaie de son coté de mettre le doigt sur les carences du système éducatif au Maroc, et les causes récurrentes sont :
1) la mauvaise qualité de l’enseignement publique face à l’enseignement privé
2) le choc du passage de l’enseignement primaire arabisé à l’enseignement secondaire francisé
3) l’inadéquation des formations avec le marché du travail
Avant de me pencher à secouer ma tète pour trouver d’éventuelles solutions en partant dans quelques hérésies prétentieuses, il fallait tout d’abord à mon intime conviction d’être convaincu que le malin se cache effectivement dans ce qui a été identifié. Et qu’en réglant ces problèmes l’enseignement trouverait son salut.
La première des choses qui m’intriguait, c’est de comprendre pourquoi cet enseignement publique si chahuté, nous offre à la fin de chaque année les meilleurs lauréats du bac. Et moi qui suis un pur produit de l’enseignement public primaire et universitaire, je ne me sens pas aussi lésé que ça