Femmes armée
Dès la fin du XVIIIe siècle, les Scrive furent en prise directe avec le problème de la modernisation, c'est-à-dire de la mécanisation de certaines des étapes de la production textile : • En 1795, le négociant Joseph-Désiré Scrive-Périez (1757-1808) fonde une manufacture de cardes que ses fils Désiré Scrive-Crespel (1783-1826) et Antoine Scrive-Labbe (1789-1864) reprendront à sa mort. C'est l'origine de la société Scrive Frères, dissoute en 1864. • Antoine Scrive-Labbe sauve l'industrie textile lilloise au début du XIXe siècle par l'introduction de la mécanisation dans la fabrication des cardes, puis en 1835 réintroduit en France la machine à filer le lin.
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Par exemple, voici des autres familles de la haute bourgeoisie industrielle de Lille (Thiriez, Descamps, Crépy, Delesalle, Wallaert, Le Blan, Crespel, Bigo-Danel, Barrois...), les Scrive se mêlèrent peu de politique à l'échelle du pays, encore que Laure Scrive, la fille d'Antoine Scrive-Labbe, épousât en 1837 le fils du futur sénateur comte Auguste Mimerel, puissant filateur roubaisien, on l'avait surnommé le « vice-roi du Nord » qui tint sous le Second Empire le rôle officieux et généralement ignoré de chef du patronat françai[s]. Il convient aussi de noter leurs liens d'amitié avec Adolphe Thiers, et leur refus déterminé du libre-échange. Ils exercèrent quelques mandats locaux, souvent de conseillers généraux ou municipaux ; de plus, Gustave Scrive-Thiriez fut élu maire de la Madeleine en 1936, ce qui le plaça dans la position délicate d'avoir à administrer la ville sous l'occupation allemande.[]
SOURCES : - http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Scrive - http://www.thierryprouvost.com/Scrive.html
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Jules Scrive-Briansiau de Milleville, deuxième fils d'Antoine