fenêtres ouvertes v hugo
Dans ce poème nommé «Fenêtres ouvertes» rédigé par Victor Hugo, notre sens de l’ouïe est particulièrement sollicité puisqu’il nous décrit une série de bruits et de sons. En effet, le poème débute par « J’entends », et c’est le verbe le plus important car il nous indique le thème. De plus, de nombreuses allitérations et assonances sont présentes afin que nous puissions nous aussi entendre les sons que l’auteur nous décrit. « Une cloche est en branle à l’église Saint-Pierre. » (v2) Nous avons ici une allitération en [l] qui représente le balancement régulier de la cloche. « Non par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi. » (v4) Nous avons ici une allitération en [z], représentative des petits bruits qu’émettent les oiseaux et les enfants en bas âge. « Une truelle racle un toit. » (v6-7) Répétition du son [r], il illustre le son désagréable que produit ce raclement. « Sifflement des machines chauffées. » (v9) Allitération en [f] qui illustre le son constant produit par le chauffement des machines dans les usines. De part les nombreux verbes se rapportant aux bruits et aux sons, nous avons une impression de constant brouhaha, de grouillements d’activités, comme si le paysage que l’auteur nous décrit ne dormait jamais.
B) Dans un développement organisé, vous mettrez en relation vos observations sur les rythmes et les sonorités du poème et la diversité des évènements et des sensations qu’il évoque. Vous commencerez le développement par la phrase suivante : Dans « Fenêtres ouvertes », Victor Hugo réussit le tour de force de décrire un paysage urbain uniquement à travers l’évocation… (A vous de trouver comment terminer la phrase initiale !)
Dans « Fenêtres ouvertes », Victor Hugo réussit le tour de force de décrire un paysage