Fer à souder
Note : le terme « fer à souder » est impropre, puisqu'il sert en fait à réaliser une opération de brasage. Il devrait plus justement être appelé « fer à braser ».
Un fer à souder simple (destiné à confectionner les brasures à l'étain entre les plaques de zinc des toits), uniquement constitué d'une masse de cuivre rouge reliée au manche de bois par une tige métallique, était commercialisé au xxe siècle 1 que l'on faisait chauffer dans un brasero
Un fer à souder est constitués de trois éléments : la panne, fabriquée en métal conduisant bien la chaleur. Les pannes en cuivre se corrodent assez rapidement, on leur préfère les pannes dites longue durée « faite d'alliage en couches ». Il existe des pannes de différentes formes en fonction des travaux à réaliser. En électronique, on utilisera une panne fine pour les composants les plus petits (CMS : composants montés en surface). Au xxe siècle, le commerce proposait une pierre ammoniacale destinée à décaper le fer à souder 1. le système de chauffe, brûleur à gaz (butane ou propane) ou une résistance électrique. la poignée, isolante électriquement et thermiquement.
Les pièces doivent être débarrassées de toutes impuretés (oxyde, vernis à l'endroit de la soudure, ce qui se fait automatiquement avec la soudure auto-décapante ; ou manuellement en enduisant les pièces de « pâte à souder ».
La pâte à souder décape les pièces rapidement sous l'action de la chaleur et crée un flux facilitant la pénétration par capillarité du métal d'apport en fusion entre les pièces à réunir.
Le métal d'apport est alors appliqué, il devient fluide et enrobe les pièces,