Ferragus
Deux heures plus tard, à un bal, le baron échange quelques mots avec Mme Jules à propos de sa visite dans la rue Soly. Elle nie s'être rendue à cet endroit quelques heures plus tôt. La pensée de Maulincour semble se confirmer…
Lors d'une averse, le baron, qui se trouvait dehors, rejoignait quelques passants qui s'étaient abrités sous un arrêt de bus. Parmi ces gens, il remarqua un vieil homme. Il avait l'air d'un mendiant. Après la pluie, le vieil homme s'éclipsa sans faire attention à une lettre qu'il laissa échapper de sa poche…
Maulincour la ramassa. Sur l'enveloppe, adressée à un certain Ferragus, était indiquée l'adresse de ce monsieur. Maulincour, qui la lut, remarqua qu'elle était signée par une demoiselle nommée Ida. Cette femme semblait s'être éprise de ce Ferragus mais son amour pour lui semblait avoir été trompé. Le baron décida de rapporter la lettre à son propriétaire.
En arrivant à l'adresse indiquée, il s'aperçut qu'il s'agissait de la maison où Mme Jules était entrée l'autre soir, rue Soly. Quelle drôle de coïncidence ! Lorsque Ferragus lui ouvrit la porte de son appartement, le baron put remarquer la présence, derrière le vieil homme, de Mme Jules. La jeune femme, qui reconnut Maulincour, semblait perdue. Elle pâlit et se confondit en pleurs. Dans un regard méprisant, Ferragus saisit la lettre et pressa le baron de partir. Celui-ci s'exécuta.
Après cet épisode, le baron manqua de se faire tuer deux fois. Curieuses coïncidences ou tentatives d'assassinat ? L'affaire prend une tournure dangereuse ! Pour sa propre sécurité, le baron se renseigna sur