Festival de deauville 2011
Paru sur le site www.filmosphere.com
Des rues ornées de drapeaux coréens, chinois, japonais ou thaïlandais, des pandas portant le parasol emblématique de la ville… Pas de doutes, nous sommes à Deauville pour la 13ème édition du Festival du film asiatique. Au travers de 37 films issus de 7 pays et cinématographies différentes, le Festival rend hommage cette année à un réalisateur coréen majeur du pays du matin calme : Hong Sangsoo (TURNING GATE, LA FEMME EST L’AVENIR DE L’HOMME, WOMAN IN THE BEACH, LES FEMMES DE MES AMIS ou encore plus récemment HA HA HA, prix Un Certain Regard à Cannes en 2010).
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La compétition de films est composée cette année de 10 longs métrages candidats aux Grand Prix et Prix du Jury, présidé par Amos Girai. Parmi les films les plus attendus, on relèvera notamment la présence du film coréen THE JOURNALS OF MUSAN, étoile d'or de la dixième édition du Festival international du film de Marrakech, mais aussi de deux films japonais : LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE de Tran Anh Hung, mais aussi le dernier Sono Sion, COLD FISH. Deux films hors compétition également très attendus : I SAW THE DEVIL de Kim Jee Won, et NIGHT FISHING, alias «Paranmanjang», le dernier film du réalisateur coréen Park Chan-Wook (Grand Prix du Jury à Cannes 2004 pour le tonitruant OLD BOY). Particularité de ce moyen-métrage de 30 minutes ? Il a été entièrement tourné avec deux iPhone 4.
I SAW THE DEVIL & MASTER CLASS DE KIM JEE WON
Première projection du Festival : I SAW THE DEVIL de Kim Jee Won, en sa présence. Connu pour s’être essayé tour à tour au film comique avec THE FOUL KING, au film d’horreur avec DEUX SŒURS, mais aussi au Western ‘Kimchi’ avec LE BON, LA BRUTE ET LE CINGLE, puis au film noir avec le superbe A BITTERSWEET LIFE, le réalisateur paisible en surface, noir et bouillonnant à l’intérieur, nous a livré quelques secrets lors d’une master-class organisée par le Festival.
Si on le compare à