Feuilles d'automne - où est-donc le bonheur disais-je
Nous pouvons dire que ce poème est écrit de façon assez traditionnelle. En effet, on remarque que comme beaucoup de poèmes les rimes sont suivies (AABB), cette disposition des rimes donne au poème sa mélodie. Le poème est entièrement construit de cette façon du premier au dernier vers. De plus, les vers du début (1 et 2) « Où donc est le bonheur ? Disais-je. - Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. » sont répétés à la fin du poème (vers 53 et 54).
On peut aussi remarqué le langage soutenu, essence même du poème. Mais encore, Victor Hugo utilise des métaphore, procédé traditionnel qui consiste, par analogie, à donner à un mot, un sens que l'on attribue généralement à un autre lorsqu'il dit par exemple : « Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années » (vers 36) ou encore « Boire le reste amer de ces parfums aigris » (vers 38).
Le poète utilise aussi l'antithèse vers 44 lorsqu'il dit: « Du berceau qui rayonne au crépuscule plein d'ombre », on y voit une image qui représente d'un côté le début de la vie, la naissance(berceau) et de l'autre la mort (plein d'ombre). On aperçoit le traditionalisme de son poème car il représente la vie. En effet, le début nous fait penser à la naissance « Naître et ne pas savoir que l'enfance est éphémère » (vers 3) à l'opposé de la fin qui elle, nous montre la mort : « Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !».
Nous