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Les institutions pour personnes handicapées mentales constituent environ la moitié des emplois offerts aux éducateurs spécialisés. Le handicap mental est donc un public traditionnellement cible de l’éducateur. Mais la notion de handicap mental ne s’appréhende pas de manière évidente : elle recouvre des réalités tout à fait multiples allant de l’enfant déficient léger, à l’enfant trisomique, en passant par le malade mental, l’autiste, l’adulte en travail protégé, l’enfant polyhandicapé etc. ... « La définition de la débilité, comme toute définition est conventionnelle. Les connaissances sur lesquelles elle s’appuie ne le sont pas, encore qu’elles puissent être discutées et améliorées. Mais une fois de plus nous devons bien prendre garde de ne pas confondre la marge d’imperfection d’une notion scientifique et la marge d’incertitude du diagnostic individuel »34 écrivait en 1979 R. ZAZZO, l’une des références encore d’actualité en matière d’handicap. L’emploi ici de débilité peut choquer mais la caractérisation des handicaps a toujours fait l’objet d’une multiplicité de vocables, vocables en continuelle réinvention par soucis de respect voire excès d’euphémismes !
Ce qui est sûr, c’est que la caractérisation d’un état déficitaire a longtemps été difficile par rapport à un état déficitaire psychotique (autisme). Jusqu’à la fin des années 1960, autant les autistes que les déficients intellectuels sont