Fiche affaire dreyfus
« L’âme française ne fut vraiment grande et forte qu’aux heures où elle fut à la fois accueillante et donneuse. Vous voulez l’ensevelir dans la raideur tétanique où l’ont mise les rancunes et les haines. Les jeunes gens dont vous raillez la demi-culture savent qu’en effet ils ne possèdent pas plus que vous toute la vérité ; mais ils ont en eux quelque chose qui est de l’absolu, la foi en un idéal humain, et cette force naïve d’action généreuse balaiera les haines absurdes que surexcitent les malhabiles.» Lucien Herr
Intro : 22 décembre 1894 : le premier Conseil de guerre de Paris reconnaît un capitaine d’artillerie coupable d’ « intelligences avec une puissance étrangère ». Dreyfus : brillant officier juif. Dégradé puis déporté. Cette affaire> rencontre du droit, de la vérité et de la société. Montre la nécessité d’exigence civique.
1- La France, l’armée et les juifs
-Casimir Perier élu à la présidence en 1894> retour stabilité politique, croissance économique, ancré du côté des élites tradi, influence du positivisme, croyance dans le déterminisme
-volonté de revanche en Fr, rapprochement avec la Russie
-relèvement spectaculaire de l’armée, officiers mieux formés, sortent d’avantage de l’ecole polytechnique, école plus ouverte et plus généraliste que Saint Cyr, armement s’est modernisé
-dèv des services de contre-espionnage, la section de statistique, donne renseignement sur ennemis désignés : ambassade d’Allemagne, rue de Lille
-un scandale avait déjà éclaté en 1890 : l’archiviste Boutonnet condamné pour avoir livré des documents à l’Allemagne
-environ en 1890 : La France juive, La Libre parole d’Edouard Drumont >propagation antisémitisme dans le corps officiers
-renforcement du cléricalisme
-promotion de quelques brillants officiers juifs> haine exprimée publiquement, antisémitiqme aujourd’hui> réprouvé, il faut savoir que à l’époque la plupart des gens n’avaient pas peur d’affirmer leurs idéos aussi