III, VI, « des coches »
Essais, Montaigne.

Introduction à 40 ans, M. veut prendre sa retraire littéraire. Il écrit un journal, une trace à un but privé mais c'est une fausse modestie, il va donner son avis sur un maximum de choses.
En quoi cet extrait est il une dénonciation de l'église et de la religion catholique ?
I – La défense des sauvages La réponse des « sauvages » construction symétrique : les indiens répondent point par point, jeux d'arguments contre argument. « les gens paisibles » l.3 (esp) => l.11 « quant à être paisible, ils n'en portaient pas la mine » (ind) « envoyé de la part du roi de Castille le plus grand prince de la terre habitable » l.4 => « quant à leur roi, puisqu'il demandait, il devait être indigent et nécessiteux » l.12 « auquel le Pape représentant Dieu en terre, avait donné la principauté de toutes les Indes » l.5 => « et celui qui lui avait fait cette distribution, homme aimant dissension, d'aller donner à un tiers chose qui n'était pas sienne. » l.13 les indiens ne répondent même pas au point l.6-7 « s'ils voulaient lui être tributaires, ils seraient très bénignement traités > ils ne veulent pas être soumis, méprisant. Débat méthodique, indirect. Le recours au discours indirect. Montaigne rapporte les paroles des espagnoles et des indiens permet de lisser l'échange des arguments. Espagnols et indiens sur le même pieds d'égalité, possibilité de comparer les deux peuples. Le lecteur ne pourrait pas juger l'égalité des propos (l'important est le contenu et pas la forme) l'intelligence des sauvages indiens capable de lire entre les lignes et à interpréter ce que disent les espagnols. Il y une différence entre « gens paisibles » l.5 et « gens armés » l.26-27 qui menacent « quant aux menaces » l.23 intelligence critique : remettent en cause le roi espagnol qui n'est pas si puissant : « il devait être indigent et nécessiteux » l.11-12 et le pape « homme aimant dissension » l.23-24