Fiche : Anorexie-Boulimie, les paradoxes de l'adolescent
Les Paradoxes de L’adolescence
Philippe JEAMMET
Déni du corps + clivage du moi
Climat incestuel
Intérêt très fort pour la nourriture
Contrat de poids avec isolement de la famille sans pour autant une privation des activités
Après, disparition du déni et du clivage au profit de troubles du caractère et de l’humeur voire d’un syndrome dépressif.
Thérapie bifocale très efficace avec un médecin référent (souvent le psychiatre) qui impose ses décisions, le reste des soignants n’a pas cette fonction paternelle et peut incarner la fonction maternelle
Anorexique : contrôle de ses émotions, vulnérabilité voire hypersensibilité
Mise à l’épreuve de l’équipe soignante, tentative de diviser, d’où l’intérêt de mettre l’anorexique dans un service qui s’y connait et de prévenir les équipe. Mise à l’épreuve perpétuelle du lien, de la relation pour tester et si la personne craque, c’est que l’ano avait raison, elle se réassure puisqu’elle contrôle (hyper-contrôle) et se renferme dans ses conduites anorexiques qui l’auto satisfont
On retrouve une satisfaction par la privation, par la non-satisfaction des désirs, à travers la maitrise de ses désirs. Une hyper-maitrise de la nourriture et de l’entourage qui réassure un peu plus chaque fois l’ano dans son comportement
Lors de l’hospitalisation, nombreuses tentatives de division, de rupture ou d’allégement du contrat, d’apitoiement des parents et de l’entourage à travers des fugues, menaces de suicides, idée que la thérapie ne sert à rien, que personne ne l’aide. Les parents doivent être prévenus et tenir tête à ces demandes
Pour les parents, groupe de parole avec d’autres parents d’ano, permet d’exprimer sa culpabilité, d’entrevoir les réussites des autres, de se sentir moins seul.. possibilité d’une thérapie en couple également voire familiale ou un seul des parents s’il en ressent la nécessité. L’ano sera au courant de ses consultations et cette implication la gratifiera, montre qu’on fait des