Fiche Brevet
Dès 1933, une grande majorité du monde musical est d’origine juive, même lointaine : professeurs, directeurs de théâtre, chefs d’orchestre, et évidemment compositeurs. Tous sont victimes d’interdiction de d’exercer, diriger, composer, ou être diffusés... mis au ban pour l’unique raison suffisante de leur origine sémite. Trois ans plus tard, en 1938, se tient à Düsseldorf l’exposition « Die Entartete Musik » (traduction littérale « musique privée de généalogie, de génération » qui précise finalement les enjeux culturels de ce bannissement. Sur l’affiche : un noir, jouant du saxophone, portant à la boutonnière de son smoking de concert l’étoile de David. Un noir (un américain, donc un esclave, un sous-homme) , un saxophone (instrument moderne exclus de la nomenclature classique), un smoking (tenue emblématique du chef d’orchestre, dans l’exercice de sa fonction dirigeante), l’étoile de David (marquage de la culture juive dominante). Musique métissée donc dégénérée, dirigée par la « juiverie ». Hans Severus Ziegler, commissaire de l’exposition explique : « Ce qui est réuni dans l’exposition "Entartete Musik" représente le reflet d’un véritable sabbat de sorcières et du bolchevisme culturel le plus frivole, aux plans spirituel et artistique ; c’est aussi le reflet du triomphe de la sous-humanité, de l’arrogante impudence juive et d’un complet abrutissement intellectuel… La musique juive et la musique allemande demeurent étrangères. Les lois de la musique juive ou les constructions intellectuelles et les doctrines du faux-semblant, la physique et la physiologie juives du son se développent actuellement de façon clairement prédominante dans le monde musical de sang allemand, de telle sorte qu’il existe des imbéciles beni-oui-oui allemands qui ne peuvent se soustraire aux influences d’une race inférieure à cause de leur propre faiblesse et de leur manque de force créatrice et d’inspiration. La dégénérescence de la musique et de la