Métacognition et autonomie intellectuelle

I. Définition de la métacognition :

La métacognition est une activité mentale dans laquelle un sujet prend pour objet de pensée et de réflexion : - ses connaissances, ses états mentaux - ses systèmes ou stratégies de traitement de l’information, plus généralement son fonctionnement cognitif.

On distingue deux aspects dans la métacognition : ▪ Les connaissances acquises de nos « produits cognitifs » (= nos connaissances) : - savoir ce que l’on sait - en évaluer la qualité - en estimer le degré de certitude - en reconnaitre le champ de validité, - connaitre le degré d’automaticité

Ces connaissances interviennent dans ce qu’on appelle la confiance en soi ou le sentiment de compétence

▪ Nos processus cognitifs : - savoir qu’apprendre par cœur ne permet pas toujours de comprendre. - savoir comment lire - savoir quelle stratégie utiliser - savoir ce que signifie « faire attention » - avoir conscience des processus métacognitifs

Ces démarches mentales articulent la tâche de bout en bout : ▪ De la représentation que nous nous en faisons : - Quel type de tâche ? - Quel est le but à atteindre ? ▪ A sa planification : - Comment s’organiser ? - Quelles étapes peut-on prévoir ?

▪ A l’évaluation régulatrice de son évolution : - Y’a-t-il des erreurs ?

▪ Et jusqu’à l’évaluation finale : - A-t-on bien fait ce qu’on avait décidé de faire ? - Le but est-il atteint ?

II. Rapport entre métacognition, autonomie et apprentissage :

L’activité du sujet dans l’apprentissage inclut : - la sélection de ses connaissances de référence - la sélection de ses stratégies - l’autocontrôle qu’il exerce sur ses stratégies - l’autocontrôle qu’il exerce sur ses actions

On définit l’autonomie dans le travail comme la