Fiche de 1984, de George Orwell
Chapitre I
Seul, dans son appartement, Winston Smith réfléchit. Après avoir quelque peu hésité, il commence la rédaction d’un journal intime dans lequel il exprime sa rébellion contre Big Brother. Conscient des ennuis qu’il pourrait s’attirer, il prend garde de ne pas se trouver dans le champ de vision du télécran, un appareil qui filme ses moindres faits et gestes. Chapitre II
Winston est interrompu par sa voisine, Madame Parsons, venue lui demander un service. En arrivant dans l’appartement de ses voisins, Winston est frappé par la cruauté des enfants. De retour chez lui, il repense à sa rencontre avec O’Brien, et se souvient d’un rêve qu’il avait fait. Dans ce rêve, O’Brien avait prononcé une phrase étrange : « nous nous rencontrerons là où il n’y a pas de ténèbres ». Chapitre III
Winston est réveillé par le télécran. Tandis qu’il effectue sa gymnastique quotidienne obligatoire, il pense à son enfance. Il essaie de rassembler ses souvenirs d’avant le Parti, mais ceux-ci sont confus. La vérité est sans cesse réécrite, si bien qu’il n’arrive pas à démêler le vrai du faux. Chapitre I
Employé au Ministère de la Vérité, Winston est chargé de rectifier les prévisions, statistiques et documents en faveur de Big Brother. Les originaux sont détruits, si bien que personne n’est en mesure de remarquer la supercherie. Les opposants au Parti sont exécutés et leur nom effacé de toutes les listes, comme s’ils n’avaient jamais eu d’existence. Chapitre V
A la cantine, Winston discute avec Syme, son collègue de travail. Le déjeuner est infect, comme à l’accoutumée. Avec le système de rationnement, sans oublier les pénuries, les conditions de vie sont de plus en plus rudes. Syme travaille à la rédaction du dictionnaire novlangue; en diminuant le nombre de mots, le Parti a pour but d’empêcher toute pensée originale. Parsons, le voisin de Winston, collecte des fonds pour la célébration d’une fête du Parti. Chapitre VI
Winston