Fiche de lec
Ruben
DM de philosophie
1) Comprendre un mot, c’est tout autre chose : un mot est un signe linguistique qui est, selon Ferdinand de Saussurre, composé d’un signifiant (image acoustique d’un son) et d’un signifié (concept défini à la fois positivement comme dans une définition et négativement par rapport aux autres concepts. Par ex. une table, c’est un plan horizontal avec pieds permettant de poser quelque chose ; voilà la définition par abstraction ; mais c’est aussi pas un tabouret, ni un plan de travail, ni…, définition par la différence au sein de la langue). Le rapport entre le signifiant et le signifié est arbitraire ou plutôt immotivé, tout comme le rapport entre le signe et le référent, objet dans la réalité. En ce sens, un signe n’est pas un symbole. Un table ne s’appelle pas ainsi parce que le son ressemble à la table, c’est une convention comme le disait déjà Hermogène à Cratyle dans Le Cratyle de Platon. C’est aussi le cas des onomatopées (par ex. cocorico n’est pas une symbole, la preuve :les coqs chantent tous pareils, mais ils ne poussent pas le même cri dans toutes les langues).
2) L'art n'est pas un langage car le langage renvois à des signes différents, dans le langage l'expression est arbitraire. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de liberté dans le langage, mais qu'il s'inscrit dans un ensemble duquel on ne peut sortir ( celui qui est allé le plus loin à mon sens est Mallarmé...). La signification du langage sociale doit respecter des conventions collectives, sans cela on est étranger dans son propre pays. L'idée de rouge n'a par exemple rien à voir avec le mot en lui même, le signifiant et le signifié sont séparés. l'art, contraire, fait tenir ensemble ce que le langage sépare. Cette réussite de l'unité est la beauté ( et on revient à un autre sujet ainsi). Cette beauté est dans l'œuvre le génie de l'artiste qui associe le fond à la forme, que nous importe de