Fiche de lecture n.1 Crozier
Formulation de ce qu’est le pouvoir :
Le pouvoir permet à l’individu de moduler sa ou ses stratégies face à autrui. Le pouvoir peut être définit au de manière générale : « il implique toujours la possibilité pour certains individus ou groupes d’agir sur d’autres individus ou groupes ».
Autrement dit, le concept de pouvoir relèverait au premier abord d’une relation de domination et/ou de supériorité d’un individu X sur un individu Y dans une organisation sociale donner. Par exemple, la relation parents/enfants : le dominant serait ici les parents (donc X) et le dominé serait l’enfant (donc Y).
Trois précisions sur cette relation :
1) Relation instrumentale : c’elle ci repose sur le fait que l’acteur adapte son comportement dans la société, afin de pouvoir mieux négocier son rôle dans une organisation donnée. Cependant, cette action « motivée » peut entrainer un dysfonctionnement et des conséquences « imprévisibles».

2) Relation non transitive : « chaque action constitue un enjeu spécifique autour duquel se greffe une relation de pouvoir particulière » c'est-à-dire selon le degré de l’enjeu que pose l’individu à autrui, celui-ci est libre d’accepter ou non de réaliser l’action demandé. (le « dominé » à toujours la possibilité d’avoir recourt à son libre arbitre, il possède en quelque sorte une emprise sur le « dominant »)

3) Relation réciproque, mais déséquilibrée : le concept de pouvoir est indissociable du terme de négociation car les individus sons sans cesse dans une relation de marchandage de leur rôle au sein de la société. Donc la réciprocité repose sur l’interaction sociale/ l’échange. Toutefois, Crozier souligne que si l’une des deux parties présentes n’a plus un intérêt à défendre il n’y a plus d’échange et donc de rapport de pouvoir entre eux. Ou encore si les deux parties ont « les mêmes atouts, l’échange est donc égale » il n’y a donc également pas de rapport de pouvoir.