Fiche de lecture defélix
“Working paper”
Le texte traité est ici celui de Christian DEFÉLIX, professeur en gestion des ressources humaines. Il traite dans cet article de la définition et la reconnaissance des compétences qui est selon lui le résultât d’une négociation invisible.
Dans un 1er temps, un met en avant la dimension interpersonnelle dans la définition de la compétence. Puis dans un 2nd temps, il montre 2 cas qui illustrent la complexité de la négociation invisible. I) L’importance de la dimension interpersonnelle dans l’écheveau des négociations autour de la compétence
a) La négociation de la compétence a différents niveaux - Niveau inter-organisationnel
A ce niveau, on a par exemple les conventions et accords collectifs qui peuvent avoir pour but de définir des règles de compétences. Les acteurs sont notamment les confédérations syndicales et l’état. C’est le niveau le mieux identifié dans la gestion des compétences. Dès 1975, il y a eu un accord dans le secteur de la sidérurgie qui avait pour but de définir un critère classant et par la suite d’autres accords afin de faire varier rémunération par exemple.
- Niveau intra-organisationnel
A ce niveau, on a les accords d’entreprises qui peuvent donner lieu à des discussions sur la rémunération, la gestion prévisionnelle des compétences. Ici les acteurs sont les employeurs et les organisations syndicales. Il s’agit là du signe d’une « institutionnalisation » de ces dispositifs, « la gestion des compétences s’ancre désormais [par la négociation d’entreprise] dans les systèmes de qualification. »
- Niveau inter-personnel
La négociation portera sur des accords formels (entretien annuel) ou d’accords informels. Elle pourra porter sur la demande d’une formation et les acteurs seront les salariés et les responsables hiérarchiques. b) La négociation de la compétence au niveau interpersonnel