Fiche de lecture le dernier jour d'un condamné
I. L’auteur : Victor HUGO
Né au début du 19ème siècle dans une famille bourgeoise, Victor HUGO, depuis son plus jeune âge, se fait remarquer pour ses qualités d’écriture, ce qui l’incite très vite à laisser de côté ses études mathématiciennes, et ainsi de consacrer sa vie à la littérature.
Il devient un poète, écrivain et dramaturge, mais eut une vie difficile à cause, d’un part, de sa famille qui connu souvent des périodes dramatiques (puisque Victor HUGO meurt avec seulement ses deux petits-enfants à ses côtés) ; d’autre part à cause de ses engagements politiques : proche du peuple, il traverse ce siècle entier en prenant part aux événements historiques importants de cette période.
En effet, le 19ème siècle fut un siècle où beaucoup de conflits politiques prirent place dans la vie des français ; le pays étant tantôt un empire, tantôt une monarchie, tantôt une république. Malgré son élection à l’Académie Française et sa renommée nationale, Victor HUGO s’exile en 1851 à Bruxelles en raison d’un discours critique vis-à-vis du prince-président, Louis-Napoléon, qu’il soutenait pourtant auparavant.
Après 20 ans d’exil, il laisse de côté son ambition politique, et continue à consacrer ses années au combat contre la peine de mort. En effet, durant toute sa vie, parallèlement à ses oppositions ou à ses soutiens avec la politique du pays, il demande plusieurs fois la grâce de condamnés à mort, et dénonce cette sentence dans des écrits, comme Le dernier jour d’un condamné par exemple. Très impliqué dans l’abolition de la peine de mort, cela ne suffira pas pour qu’il soit vivant le jour de cette abolition, puisqu’il meurt en 1885, soit presque un siècle avant qu’elle ne soit abolie.
Reconnu comme étant le père du Romantisme, il écrit de nombreux livres comme Les Misérables (1862), ou Notre-Dame-de-Paris (1831) ; des poèmes, comme Les feuilles