Fiche de lecture - luxe oblige (kapferer, vincent)
Vincent Bastien, Jean-Noël Kapferer
Introduction :
Tous les ans, création de nouveaux termes (« nouveau luxe », « vrai luxe », « masstige »…) mais pas de clarification du terme de luxe le luxe n’est pas un simple vocable mais un vrai concept sociologique et psychologique, c’est une façon globale de comprendre les clients et gérer la marque de l’entreprise.
Pour être manager dans le luxe, il faut se détacher de ce qui prévaut dans le marketing de la grande consommation. Celui-ci a été inventé aux USA tandis que les stratégies de luxe ont été inventées en Europe et diffusées par des entreprises italiennes, françaises, anglaises et allemandes (surtout automobile).
Chapitre I : Au début était le luxe.
Au tout début, le luxe était surtout une culture, et les bases du marketing courant et même haut- de-gamme sont différentes et peu opérantes en termes de luxe.
Constat : l’attrait du luxe est plus ou moins ancré dans la nature de l’homme.
Les origines : Différence entre l’homme et l’animal : le fait d’enterrer ses morts (preuve qu’on a connaissance de la mortalité de l’espèce). Au fur et à mesure du temps, les sépultures sont devenues de plus en plus raffinées et les morts ont été enterrés avec leurs plus beaux bijoux et les signes de leur pouvoir. C’est dans l’apparition des groupes de dirigeants et des signes et objets qui leur sont spécifiques que l’on doit rechercher les origines du luxe => le luxe est consubstantiel à l’humanité et à la vie en société.
Dès l’instant où l’homme se sait mortel, le comble du luxe pour lui, bien au-delà de toute notion d’objet ou de statut, est de pouvoir survivre, et décemment, après sa mort. Exemple de l’ancienne Egypte : société très hiérarchisée et stable avec codes et règles de vie précises faisant preuve de grand raffinement. Pendant la vie, produits exceptionnels comme les parfums (réservés au Pharaon, aux dieux, au grand prêtre et à leurs proches) // Après la mort, c’est encore plus spectaculaire