Victor Hugo a, au fil de sa carrière, de sa vie rencontré beaucoup de personnes. Certaines de ces connaissances devinrent des amis, d’autres des ennemis. Plusieurs fois, Victor Hugo a dérangé par son engagement, ses convictions et ses ambitions politiques. Hugo a dérangé par ses visions politiques mais aussi par sa perception de la littérature se mettant ainsi de nombreux puristes du classicisme a dos en tant que tête de file du romantisme. Voici donc quelques unes de ses connaissances, « amies » ou « ennemies ».

Honoré de Balzac. Hugo a avec Balzac autant qu’avec avec Nerval, une estime mutuelle tant concernant la personne que pour le travail qu’ils ont produit ou le talent qu’ils détiennent. Cependant, Hugo et Balzac sont tout de même rivaux car ils sont tout de même des écrivain contemporains et bien qu’ils apprécient leur travail l’un l’autre, ils ne mâchent pas leurs mots si celui-ci leur déplait.

Théophile Gautier. Hugo le rencontre grâce a son ami Nerval qui lui présente en juin 1829. Il est alors un jeune auteur et bénéficie du soutient d’Hugo qui vante ses mérites. Il est notamment soutenu par Hugo lorsqu’il a des difficultés financières. Il deviennent amis Gautier partage alors le couvert avec les Hugos une fois par semaine.

Alfred de Vigny. Hugo le rencontre en 1820 chez Emile des champs. Vigny et Hugo débutent alors une amitié fraternelle où règne une estime, une admiration mutuelle. Plus tard, leur amitié casse lorsque Hugo soutient les propos qui lui ont valu son exil alors que Vigny reste fidèle a l’empereur. Ils redeviennent amis petit à petit lors d’échanges de lettres. Hugo soutient finalement Vigny jusqu’à ce que celui-ci entre et devienne directeur de l’académie française.

Gustave Planche. Planche est un critique littéraire qui sévit au XIXe siècle. Autant connu pour ses critiques acérées que pour sa pauvreté et son manque d’hygiène, Gustave planche sera l’ennemi personnel du romantisme qu’il combat sans relâche depuis ses débuts.