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Bourdieu, Pierre. « De la maison du roi à la raison d’État ».
In : Actes de la recherche en sciences sociales. Vol 118. p.55-68.
Fiche de lecture

Référence : Bourdieu, Pierre « De la maison du roi à la raison d’État ». In : Actes de la recherche en sciences sociales. Vol 118, juin 1997. P. 55-68
But : Comme le dit Bourdieu : « L’intention […] est d’interroger la genèse de l’État pour essayer dans dégager les caractéristiques de la raison d’État, que l’évidence à l’accord entre les esprits faconnés pas l’État, les esprits d’État, et les structures de l’État, tend a dissimuler. ».
Problématique : L’auteur décrit dans ces pages « la logique du processus historique » qui a mené à la genèse de l’État de droit, dis bureaucratique, depuis l’État féodal.
Thèse : Bourdieu pointe dans cet ouvrage les fondements égoïstes qui ont, selon lui, contribués à établir les premières bases bureaucratiques de l’État de droit depuis l’État dynastique. Pour citer l’auteur, « La lutte […] devient ainsi de plus en plus indissociable d’une lutte pour s’approprier les profits… »
Premier argument : Les juristes, véritables constructeurs de l’État bureaucratique, créèrent, au travers de lois et de formulations tirées à la fois du droit canon et du droit romain, des textes permettant pour la première fois de façon « raisonnable » à justifier le pouvoir du roi, des fonctionnaires et de l’État. Pour citer l’auteur : « Tout permet de supposer que les écrits par lesquels les juristes visent a imposer leur vision de l’État, […] sont aussi des stratégies par lesquelles ils visent à faire reconnaître leur préséance en affirmant la préséance du « service public » avec lequel ils ont partie liée ».
Deuxième argument : On ne peut parler d’avancement vers un État de raison sans parler des motivations ayant poussé à un sois dit avancement, sois le partage des pouvoirs et des profits tant conviés par la classe fonctionnaire. « … Ceux qui ont sans doute le plus évidemment contribué à