Partie 1 : Présentation de l'auteur et Bibliographie Sigmund FREUD est né le 6 mai 1856 à Freiberg en Moravie, d'une famille juive. Il va se diriger vers des études médicales, notamment la physiologie puis la neurophysiologie et obtient son diplôme de médecine à l'Université de Vienne en 1881. Le contexte ne lui permet pas d'être chercheur, il s'installe donc en tant que psychiatre libéral. Il passe un an à Paris de 1885 à 1886 à la Salpêtrière où il apprend à utiliser l'hypnose auprès de Charcot, neurologue. En 1895, il commence son auto-analyse et théorise le complexe d'Œdipe. En 1908, Freud et ses disciples fondent la « Société viennoise de psychanalyse ». En 1920, il élabore la seconde topique de l'appareil psychique. Freud meut en 1939 à Londres. Bibliographie : Études sur l'hystérie (en collaboration avec Joseph Breuer) (1895), Presses Universitaires de France, 2002. L’interprétation des rêves (1899), trad. fr. I. Meyerson, Paris, PUF, 1926. Psychopathologie de la vie quotidienne (1904), Payot, 2004. Trois essais sur la théorie sexuelle (1905), comprenant "Les aberrations sexuelles", "La sexualité infantile", "Les métamorphoses de la puberté", trad. P. KŒppel, Paris, Gallimard, 1987. Introduction à la psychanalyse (1917), Payot, 2004. Au-delà du principe de plaisir (1920), trad. J. Laplanche et J. B. Pontalis, in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1981. Névrose et psychose (1924), trad. D. Guérineau, in Névrose, psychose et perversion, Paris, Presses Universitaires de France, 1973. Malaise dans la civilisation (1929), trad. Ch. et J. Odier, PUF, Paris, 1979. Partie 2 : Contexte intellectuel de l'époque À partir de la fin du XIXe siècle, l'hystérie intéresse beaucoup de médecins, psychanalystes, notamment Charcot et Freud. Janet quant à lui va distinguer l'hystérie de la psychasténie. À la fin du XIXe, Ribot théorise la psychopathologie. En médecine, le nihilisme thérapeutique domine, lorsqu'une personne est malade, on attend que le corps se soigne de