Fiche de lecture
- Fin du XVIIIe siècle L’absolutisme en France – 1789, la Révolution en France – L’échec de la Monarchie Constitutionnelle
1ère partie : L’Absolutisme en France
I : Les caractéristiques de la monarchie absolue
A : Un pouvoir d’origine divine
Délégation du pouvoir par Dieu lui-même : le roi est le « lieutenant de Dieu sur Terre », et, depuis le Moyen-âge, on dit qu’il a reçu comme héritage divin le pouvoir de guérir des maladies graves : on parle des rois thaumaturges. Concentration de tous les pouvoirs dans les mains du roi : Monarchie Absolue depuis Louis XIII jusqu’à Louis XVI (dynastie des Bourbons.) Le roi fait toutes les décisions, qui sont admises comme des lois. Il joue le rôle de juge suprême. Il n’y a pas de Premier Ministre. aucune liberté assujettissement de la population qui connaît une gde dépendance lettre de cachet, écrite par le roi et cachetée du sceau royal = arrestations arbitraires De nombreux symboles pour rappeler l’origine divine : le bleu et la fleur de lys (la Vierge), le sceptre (commandement politique), l’épée (commandement militaire), la couronne, la main de justice. Ces symboles permettent de faire de la propagande à travers la peinture notamment : les rois veulent montrer leur domination en France, mais aussi à l’étranger : Versailles devient un modèle. Cela pose le problème du rôle du roi : il ne devrait pas se contenter du titre, mais plutôt gouverner.
B : Un pouvoir très centralisé (schéma p. 161)
- Plusieurs conseils présidés par le roi on connaît donc un gvt central, général. - Chancelier (chef de l’administration judiciaire) et contrôleurs généraux des finances (CGF) qui règlent les pbs d’argent. - 4 secrétaires d’Etat : guerre, marine, affaires étrangères, maison du roi - Dans les provinces, nommés par les rois, on trouve les intendants qui ont un rôle extrêmement important (ils veillent à l’exécution des lois du roi, à la collecte des impôts, à l’amélioration de leur