Fiche de lecture
Donne-levy
Raphaël
Groupe 7
Fiche de lecture
« Le meilleur antidépresseur, c'est l'autre »[1] de Boris Cyrulnik.
Thèmes : La surmedication des antidépresseurs . L’importance du lien social.
Boris Cyrulnik est un neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste français. Il est l'auteur de principes reconnus comme celui de la résilience. Il est l'auteur de 17 livres et de plus de 200 publications scientifiques. Il s'est notamment beaucoup investi dans le monde de la pédopsychiatrie et fait aussi parti de la Coordination française pour la Décennie de la culture de non-violence et de paix .
Le début du texte de Boris Cyrulnik est agressif, la société est pour lui créatrice de dépressifs au bonheur des groupes pharmaceutiques. Il parle d'une société devenue tellement dur et stressante que celle ci est en cause dans la surconsommation d’antidépresseur. Pour lui les psychotropes sont devenus un « pompier » utilisé à outrance. C'est une panacée qui permettrait de détruire n'importe quel syndrome dépressif. Cependant, ses propos sont modérés. En effet sûr de très sévères dépressions on ne peut se passer de ces médicaments. Toutefois, les patients doivent être informés que le traitement ne pourras pas les guérir mais les soulager et les aider.
L'auteur fait ensuite une étude d’anthropologie. Les paysans âgés autrefois restaient seuls éloignés de tout et souvent dépressifs et finissaient même par en ressentir des dégradations physiques. Aujourd’hui nous leur donnerions un traitement afin de « redonner la force de vivre ». Au contraire dans d'autres sociétés plus axées sur le lien social , le village aurait entouré la personne afin de le sécuriser. Notre société est en pleine fracture social et les psychotropes pallient à ce déficit.
Boris Cyrulnik conclut par des recherches de neurobiologie prouvant que les relations amicales ainsi que le sport entraînent la sécrétion de neuromédiateurs. Les relations amicales pourraient donc elles