Fiche de lecture
Titre de l’article : Dialogue et soins
Nom et Prénom de l’auteur : Walter HESBEEN
Support : SOINS n° 727
Parution : juillet / août 2008
Pages 23 à 26
RESUME
Le dialogue n’est pas semblable au discours. Celui-ci fait parti intégrante du soin et marque l’intérêt que l’on peut avoir envers la personne grâce à un échange verbal ou non.
Pour nous, le dialogue se base sur deux convictions : chaque humain est un être singulier et il en est de même pour sa santé. Ainsi, les professionnels de santé doivent rester humble face à une personne et savoir prendre en compte ses désirs sans vouloir imposer ses connaissances.
L’orientation de la médecine contemporaine tend vers le bon fonctionnement du corps et non plus l’homme malade.
La clinique soignante, qui consiste à adapter les soins à la singularité de la personne, reconnaît sept conditions pour un dialogue optimal. Ainsi, la clinique soignante est fondée sur l’autonomie du professionnel et sa façon d’associer le dialogue et l’ensemble de ses connaissances professionnelles auprès de la personne.
ANALYSE
On peut constater que la médecine actuelle ne tiens plus compte de l’être humain malade mais uniquement de son corps malade comme si celui-ci était un simple objet. Or, pour le soigné, l’échange est important car il se sent compris. Pour que le dialogue puisse s’installer entre le patient et le professionnel de la santé, il faut que ce dernier prenne en compte le désir de la personne face à sa maladie et non lui tenir un discours scientifique qui n’a que des réponses générales et qui n’est pas toujours comprises par le patient. Le professionnel doit s’adapter à la singularité de son patient, qui, associé à sa pathologie le rendent unique.
CRITIQUE
J’ai pu observer pendant mon premier stage que le dialogue soignant / soigné était parfois peu présent. Or, je pense que le ressenti que les professionnels de santé s’intéressent plus au corps malade qu’à l’être malade vient du