Fiche de lecture
• Thème du document : L'humanitude, relation soignant/soigné
• Sous-thème : Pratique professionnelle, valeurs morales
LEBRETON, David : Nourrir la pratique des soins infirmiers à la source d'une humanité partagée.
La revue de l'infirmière, n°167, Janvier 2011, pp. 28-30.
L'auteur est professeur de sociologie et d'anthropologie à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institut Universitaire de France. Il a écrit « La chair à vif, Usages médicaux et mondains du corps » (Paris, éditions Metaillé, 1993) entre autres et a collaboré à l’écriture de nombreux livres et articles en lien avec le rapport au corps et à la société.
RESUME
Une personne ne connaissant pas le milieu hospitalier (« terre étrangère p.28 ») peut être déstabilisée par une hospitalisation, il s’agit là d’un phénomène de rupture. Des notions de sociologie, de psychologie et d’anthropologie peuvent permettre au soignant de l’accompagner au mieux.
1/ L'hôpital, un monde à part (p 28) : Le patient se retrouve perdu au sein d’un établissement inconnu. Il cherche à être informé car le personnel utilise un langage inconnu ce qui a tendance à le déstabiliser.
2/ Devenir un objet de soins (p 28) : Le patient se retrouve en perte d’identité. On lui demande de s'adapter « à une communauté humaine dont il ignore la langue et les mœurs».
3/ Place de l'infirmière (p 28/29): Elle a «une position clé», elle est présente au quotidien. L'infirmière est le lien entre le médecin et le patient.
4/ Place du médecin (p 29) : Plus présent sur le plan technique, le médecin témoigne d’une «présence plus mesurée »
5/ Comprendre les incidences de la maladie sur l'être (p 29/30) : La maladie touche le patient dans sa globalité, l’accompagnement doit être des plus complets : tant psychologique et médical que relationnel.
6/ Réhabiliter le malade dans sa condition de vivant (p 30) : Une adaptation est nécessaire en fonction du patient, de ses différences. Il doit être considéré comme