1e S – ES RELATION MAITRE / VALET

THEATRE 0

Pb : Comment les metteurs en scène parviennent-ils à représenter les questions sociales et politiques de leur époque ? Introduction - Antiquité - dramaturges peignent les démêlés maîtres / serviteurs = relation à la fois étroite + déséquilibré. → esclave comédie latine (Pseudolus chez Plaute - IIe siècle av. J-C) + zanni de la Commedia dell’arte (Arlequin le balourd, Scapin le vif, Pierrot, Polichinelle, Trivelin) + gracioso espagnol au XVIe siècle. - XVIe siècle à nos jours : - Molière + ses valets (Scapin, Sganarelle) - couples de valets de Marivaux (Arlequin et Lisette). → étroite proximité + total déséquilibre = maître : le pouvoir, la violence, la richesse, les bonnes manières / serviteur : faim, soif, désirs, débrouillardise et grivoiserie → leurs relations sont marquées par le mensonge, la duperie, la « fourberie », mais aussi la confidence, le service, le réconfort = esclave, valet, serviteur, cuisinier, maître d’hôtel, qu’elle soit camériste, femme de ménage, gouvernante → frontière entre sphère privée / domaine public : en partageant intimité de leurs maîtres But = découvrir faiblesses + secrets de ces derniers, qu’ils peuvent protéger / faire chanter Analyse I/ Rapport soumission de - en - accepté - Maître = supérieur au valet - Rapport : tutoiement - vouvoiement - Insultes - Langage qu’on tiendrait à un animal → Molière : « Carogne, chienne… » : Toinette ne remet pas en cause ce langage conventionnel au théâtre et qui vient de la farce → Goldoni : rapport conventionnel clair de domination 2. Soumission - Inégalités sociales et humaines dénoncée - Déshumanisation par le langage → Marivaux : « esclave insolent », « misérable », « pauvre animal » - Déshumanisation par les mauvais traitements : Hugo « qu’on châtie et qu’on fouette » → Beaumarchais : Figaro, doigt accusateur, remise en cause des privilèges. II/ Du refus au 1. Opposition - But : Se moquer de son maître renversement des stéréotypée → Toinette